Dans le creuset de l’âme et de la terre, se façonne l’essence de Véronique Kalitventzeff.

Artisane des formes, maîtresse de la matière, elle érige des œuvres qui jamais ne s’effacent.

Sculptrice et peintre, en son atelier fertile, à Hamme-Mille, elle donne vie à ses songes.

Autodidacte éclairée, en quête de l’indomptable, elle défie les frontières, transcende les mensonges.

Nus féminins, enfants enjoués, ours tendres, sont les toiles où dansent ses pinceaux agiles.

Du modèle vivant jaillit la vérité splendide, là où les sentiments se tissent en mille fils fragiles.

Anatomie juste, au-delà de la chair, elle cherche l’âme, l’éclat dans les yeux, passionnée des mythes, des légendes éphémères, ses œuvres sont des échos d’un monde radieux.

Dans la pierre de Vinalmont, elle grave sa passion, les marbres de Mazy et de Carrare, ses compagnons, mais terre et bronze sont son hymne, sa chanson, où se mêlent sensualité, sensibilité et frissons.

Presse en émoi, elle dévoile ses créatures, repliées sur elles-mêmes, gardiennes de secrets, tendresse d’une ourse, complicité des éléphants, dans chaque ligne, l’écho d’un monde parfait.  Ainsi va l’art de Véronique, en quête d’harmonie, entre l’homme et la nature, entre le rêve et la vie.

Dans l’éclat de ses œuvres, brille l’infini, sculptant l’éternité dans l’éphémère de l’ici.