La représentation dans mes peintures de la faune dérive de mon grand intérêt pour celle-ci, l’ayant côtoyée pendant de nombreuses années dans la brousse africaine et grâce à ma récente installation en Amérique du Sud m’offrant l’excitante opportunité de nouvelles découvertes!

   J’ai, par contre, assez vite cherché à m’éloigner des sentiers classiques de la peinture animalière. Je l’ai ainsi intégrée à des objets esthétiques ou des éléments de la vie humaine en supprimant les proportions, unissant, avec une note d’humour, deux mondes distincts pour en créer un nouveau complètement absurde!

   Pour certaines oeuvres,  mon idée première était purement humoristique bien que certains y voyaient une dénonciation de notre société de consommation qui, engendrant une réduction des espaces naturels, assimilerait , de manière indirect, la faune à une matière première de production industrielle.

   Une serie d’oeuvres fait directement allusion, avec humour toujours, à la problématique du réchauffement climatique. Il s’agit de ces animaux des régions polaires ou montagneuses qui trouvent encore quelques glaces dans nos verres de cocktail ou quelques neiges dans le glaçage d’une pâtisserie. Peut-on traiter ce sujet avec humour? Je le pense si cela attire notre attention et en espérant que ces oeuvres soient un jour considérées comme historique et appartenant au passé!